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mercredi 10 avril 2013

Le déterminant exclamatif et interrogatif (cours 4/partie2)

  • Le déterminant interrogatif : il s'emploie quand on pose une question a propos du nom qu'il détermine exemple : quelle heure est-il ? quel livre avez-vous choisi ? 
  • Le déterminant exclamatif : s’emploie qu'on on exprime un sentiment vif, admiration, indignation ....etc a propos de la réalité désignée par le nom déterminé exemple : quelle bêtise elle a faite ! quelle belle ville ! 

Les formes des déterminants exclamatifs et interrogatifs sont identiques : 

 


mardi 9 avril 2013

Le déterminant démonstratif (cours 4/partie1)

  • Le déterminant démonstratif : ce déterminant peut être un adjectif comme il peut être un déterminant. Le démonstratif est un déterminant de sens concret, il identifie la personne ou la chose évoquée par le substantif auquel il se rapporte. 
  • Les formes du démonstratif :
  • Forme simple


Cours 3


Déterminant possessif et démonstratif
Les possessifs et les démonstratifs ont un double statu : ils sont des adjectifs lorsqu’ils accompagnent un substantif (accord) et des déterminants s’ils indiquent que le substantif au quel ils se rapportent est en relation avec la 1ière personne, la 2ième personne ou la 3ième personne …etc.
  • Les déterminants possessifs :
    • Forme : 



    • La valeur des déterminants possessifs :
§  Le déterminant possessif évoque une possession réelle, concrète ou morale exemple : tu aimeras ton père et ta mère.

lundi 8 avril 2013

programme

Voilà le programme concernant cette matière ;)




√  Bibliographies :

  1. Maurice Obadia  « Le lexique » Ed Hachette 1976
  2. Michel Glatigny/Lucien Collignon  » Les Dictionnaires , initiation à la lexicographie«   Ed CEDIC, 1978
  3. Louis Guespin, François Gaudin « Initiation à la lexicologie française » Ed Duculot, 2000
  4. Alise Lehmann, François Martin-Berthet « Introduction à la lexicologie, sémantique et morphologie » Ed Nathan, 2000

Historique de la lexicographie (suite)

Le 17 ième siècle a connu l’apparition du premier dictionnaire monolingue qui était au départ un dictionnaire français latin. A cette époque les dictionnaires de synonymes, homonymes ….ont eu un florissement. Puis il a eu un changement au niveau des orientations de ces ouvrages qui ont dépasser la traduction vers la description de l’usage de la langue et l’explication détaillée. Le dictionnaire devient l’objet d’une mission : «par le truchement des mots, l’usager, le lecteur doit pouvoir se référer à un usage sociolinguistique (comment parler), normatif et cognitif (apprendre). L a difficile conciliation de ces objets conduira à une spécialisation ultérieure des ouvrages» François Boudin p 40-41
A partir de objectifs, trois courants vont apparaitre :
  1. Courant sociolinguistique (l’étude du langage et de la langue sous leur aspect socioculturel…etc.)
  2. Courant cognitif (transmission du savoir, la culture …etc.)
  3. Courant normatif (s’intéresse ou règles et norme caractérisant la langue)
Et ces trous courants correspondent à trois ouvrages :
  • Dictionnaire françois ,César-Pierre Richelet,1680
  • Dictionnaire de l’académie française,Claude FAVRE de VAUGELAS,1694
  •  Dictionnaire universel,Antoine Furetière,1690
  1.  Le Dictionnaire françois est avisé normatif  : il fixe l’orthographe, précise les règles d’usages …etc.
  2. Avec le Dictionnaire de l’académie française on se réfère à l’usage pour une bonne utilisation sur le plan culturel. Ce dictionnaire transmet un savoir social, linguistique …etc.
  3. Le Dictionnaire universel lui, il fait le tour des questions culturelles, c’est grâce à ce type d’ouvrage que l’encyclopédie à eu lieu.
A côté de ces trois ouvrages, deux fais majeurs ont eu lieu :
  1. Apparition de l’académie française qui as une instance normative et politique et qui veille sur la qualité de langue …etc.
  2. Apparition d’un nouveau genre encyclopédique a travers Dictionnaire universel et qui ouvrir de nouveaux horizons
La concurrence entre les trois courants précédents était très vive et cela a duré jusqu’à le 19ième siècle.
En 19 siècle, deux figures emblématiques apparaissent : Émile Littré et Pierre Larousse qui monopolise le terrain vu leurs dictionnaires qui font le tour de tout les domaines, des auteurs ….etc dans un maximum de page. En ce même siècle les dictionnaires introduisent quelques chose de nouveau, c’est les citations des grands auteurs.
Chacune de ces figures citées précédemment cherchaient  à se distinguer de l’autre :
  • Émile Littré s’adresse au intellectuels, savants, érudits ….etc.
  • Pierre Larousse s’intéresse à l’aspect scolaire …etc.
L’objectif majeur de ces deux homme, c’est atteindre une certaine universalité. Pierre Larousse dit dans la préface de son Grand dictionnaire universel du XIXe siècle (dictionnaire en 15 vol et suppléments) :  » un dictionnaire universel qui renferme tout ce qui a été dit, fait, écris, imaginé, découvert, inventé et donc une œuvre ….utile, destinée à satisfaire immense besoin car un tel dictionnaire met, pour ainsi dire, sous la main de tout le monde l’objet précis de toutes les recherches qu’on peux avoir besoin de faire « . 
Les ouvrages d’Émile Littré et Pierre Larousse ont connu une large diffusion, ils occupaient le terrain de la recherche lexicographique et étaient les seuls maitres de ce domaine.

Historique de la lexicographie (suite)

Le 17 ième siècle a connu l’apparition du premier dictionnaire monolingue qui était au départ un dictionnaire français latin. A cette époque les dictionnaires de synonymes, homonymes ….ont eu un florissement. Puis il a eu un changement au niveau des orientations de ces ouvrages qui ont dépasser la traduction vers la description de l’usage de la langue et l’explication détaillée. Le dictionnaire devient l’objet d’une mission : «par le truchement des mots, l’usager, le lecteur doit pouvoir se référer à un usage sociolinguistique (comment parler), normatif et cognitif (apprendre). L a difficile conciliation de ces objets conduira à une spécialisation ultérieure des ouvrages» François Boudin p 40-41
A partir de objectifs, trois courants vont apparaitre :
  1. Courant sociolinguistique (l’étude du langage et de la langue sous leur aspect socioculturel…etc.)
  2. Courant cognitif (transmission du savoir, la culture …etc.)
  3. Courant normatif (s’intéresse ou règles et norme caractérisant la langue)
Et ces trous courants correspondent à trois ouvrages :
  • Dictionnaire françois ,César-Pierre Richelet,1680
  • Dictionnaire de l’académie française,Claude FAVRE de VAUGELAS,1694
  •  Dictionnaire universel,Antoine Furetière,1690
  1.  Le Dictionnaire françois est avisé normatif  : il fixe l’orthographe, précise les règles d’usages …etc.
  2. Avec le Dictionnaire de l’académie française on se réfère à l’usage pour une bonne utilisation sur le plan culturel. Ce dictionnaire transmet un savoir social, linguistique …etc.
  3. Le Dictionnaire universel lui, il fait le tour des questions culturelles, c’est grâce à ce type d’ouvrage que l’encyclopédie à eu lieu.
A côté de ces trois ouvrages, deux fais majeurs ont eu lieu :
  1. Apparition de l’académie française qui as une instance normative et politique et qui veille sur la qualité de langue …etc.
  2. Apparition d’un nouveau genre encyclopédique a travers Dictionnaire universel et qui ouvrir de nouveaux horizons
La concurrence entre les trois courants précédents était très vive et cela a duré jusqu’à le 19ième siècle.
En 19 siècle, deux figures emblématiques apparaissent : Émile Littré et Pierre Larousse qui monopolise le terrain vu leurs dictionnaires qui font le tour de tout les domaines, des auteurs ….etc dans un maximum de page. En ce même siècle les dictionnaires introduisent quelques chose de nouveau, c’est les citations des grands auteurs.
Chacune de ces figures citées précédemment cherchaient  à se distinguer de l’autre :
  • Émile Littré s’adresse au intellectuels, savants, érudits ….etc.
  • Pierre Larousse s’intéresse à l’aspect scolaire …etc.
L’objectif majeur de ces deux homme, c’est atteindre une certaine universalité. Pierre Larousse dit dans la préface de son Grand dictionnaire universel du XIXe siècle (dictionnaire en 15 vol et suppléments) :  » un dictionnaire universel qui renferme tout ce qui a été dit, fait, écris, imaginé, découvert, inventé et donc une œuvre ….utile, destinée à satisfaire immense besoin car un tel dictionnaire met, pour ainsi dire, sous la main de tout le monde l’objet précis de toutes les recherches qu’on peux avoir besoin de faire « . 
Les ouvrages d’Émile Littré et Pierre Larousse ont connu une large diffusion, ils occupaient le terrain de la recherche lexicographique et étaient les seuls maitres de ce domaine.

Historique de la lexicographie

La lexicographie est née avant la lexicologie, il y a des traces de cette discipline dans l’antiquité : présence des listes des mots qui appartiennent à des civilisations très anciennes telles que la civilisation égyptienne. Le premier ouvrage lexicographique était bilingue avec une entré toujours latine et un sens en Français, avant c’était des ouvrage monolingue, c’est à dire l’entré et le sens en latin : le latin c’était la langue de l’église et de l’état.
Les dictionnaires étaient présentés sous forme de liste et ordonnés selon les thèmes qui dominait.L’explication était rare. Cette présentation a duré jusqu’à le 11ième sicèle.
le 11 siècle à connu, avec l’italien Papias l’apparition du premier ouvrage ordonné selon l’alphabet.  Cet ouvrage comprend des mots latins traduits et parfois commentés, mais rarement définis. Le livre de Papias a été réécrit à plusieurs vu le succès connu. En 1476 ce dernier sera imprimé vu l’invention de l’imprimerie.
Au 16 siècle, la lexicographie a connu une progression surtout dans le contexte de l’humanisme. François 1ier  encourage les arts et les sciences pour affaiblir l’église. A cette époque il avait une grande production des dictionnaires ce qui évoquera la révolte de l’église.
En 1531 et grâce à Robert Estienne apparait le premier ouvrage bilingue qui s’intitule Thesaurus ce qui donnera lieu à une lexicographie plus soucieuse de rigueur. Puis en 1538 Dictionarium Latinogallicum, a été publié et c’était un dictionnaire destiné aux étudiants. Dictionarium Latinogallicum se distingue par une lisibilité et une typographie amélioré par rapport à Thesaurus. Cet ouvrage a une entrée latine, une traduction en Français et une éventuelle citation. Puis Robert Estienne  fait paraître le Dictionnaire françoislatin qui donne une importance capitale pour le lexique Français. Ce dictionnaire avait une entré française. L’apparition de ce dictionnaire s’est coïncidé avec l’année 1539  qui est symbole de l’officialisation de la langue française par François 1ier à Villers-Cotterêts. De ce fait l’usage de la langue vulgaire est obligatoire dans la rédaction de ce qui est administratif et juridique.