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mercredi 10 avril 2013

Le déterminant exclamatif et interrogatif (cours 4/partie2)

  • Le déterminant interrogatif : il s'emploie quand on pose une question a propos du nom qu'il détermine exemple : quelle heure est-il ? quel livre avez-vous choisi ? 
  • Le déterminant exclamatif : s’emploie qu'on on exprime un sentiment vif, admiration, indignation ....etc a propos de la réalité désignée par le nom déterminé exemple : quelle bêtise elle a faite ! quelle belle ville ! 

Les formes des déterminants exclamatifs et interrogatifs sont identiques : 

 


mardi 9 avril 2013

Le déterminant démonstratif (cours 4/partie1)

  • Le déterminant démonstratif : ce déterminant peut être un adjectif comme il peut être un déterminant. Le démonstratif est un déterminant de sens concret, il identifie la personne ou la chose évoquée par le substantif auquel il se rapporte. 
  • Les formes du démonstratif :
  • Forme simple


Cours 3


Déterminant possessif et démonstratif
Les possessifs et les démonstratifs ont un double statu : ils sont des adjectifs lorsqu’ils accompagnent un substantif (accord) et des déterminants s’ils indiquent que le substantif au quel ils se rapportent est en relation avec la 1ière personne, la 2ième personne ou la 3ième personne …etc.
  • Les déterminants possessifs :
    • Forme : 



    • La valeur des déterminants possessifs :
§  Le déterminant possessif évoque une possession réelle, concrète ou morale exemple : tu aimeras ton père et ta mère.

lundi 8 avril 2013

programme

Voilà le programme concernant cette matière ;)




√  Bibliographies :

  1. Maurice Obadia  « Le lexique » Ed Hachette 1976
  2. Michel Glatigny/Lucien Collignon  » Les Dictionnaires , initiation à la lexicographie«   Ed CEDIC, 1978
  3. Louis Guespin, François Gaudin « Initiation à la lexicologie française » Ed Duculot, 2000
  4. Alise Lehmann, François Martin-Berthet « Introduction à la lexicologie, sémantique et morphologie » Ed Nathan, 2000

Historique de la lexicographie (suite)

Le 17 ième siècle a connu l’apparition du premier dictionnaire monolingue qui était au départ un dictionnaire français latin. A cette époque les dictionnaires de synonymes, homonymes ….ont eu un florissement. Puis il a eu un changement au niveau des orientations de ces ouvrages qui ont dépasser la traduction vers la description de l’usage de la langue et l’explication détaillée. Le dictionnaire devient l’objet d’une mission : «par le truchement des mots, l’usager, le lecteur doit pouvoir se référer à un usage sociolinguistique (comment parler), normatif et cognitif (apprendre). L a difficile conciliation de ces objets conduira à une spécialisation ultérieure des ouvrages» François Boudin p 40-41
A partir de objectifs, trois courants vont apparaitre :
  1. Courant sociolinguistique (l’étude du langage et de la langue sous leur aspect socioculturel…etc.)
  2. Courant cognitif (transmission du savoir, la culture …etc.)
  3. Courant normatif (s’intéresse ou règles et norme caractérisant la langue)
Et ces trous courants correspondent à trois ouvrages :
  • Dictionnaire françois ,César-Pierre Richelet,1680
  • Dictionnaire de l’académie française,Claude FAVRE de VAUGELAS,1694
  •  Dictionnaire universel,Antoine Furetière,1690
  1.  Le Dictionnaire françois est avisé normatif  : il fixe l’orthographe, précise les règles d’usages …etc.
  2. Avec le Dictionnaire de l’académie française on se réfère à l’usage pour une bonne utilisation sur le plan culturel. Ce dictionnaire transmet un savoir social, linguistique …etc.
  3. Le Dictionnaire universel lui, il fait le tour des questions culturelles, c’est grâce à ce type d’ouvrage que l’encyclopédie à eu lieu.
A côté de ces trois ouvrages, deux fais majeurs ont eu lieu :
  1. Apparition de l’académie française qui as une instance normative et politique et qui veille sur la qualité de langue …etc.
  2. Apparition d’un nouveau genre encyclopédique a travers Dictionnaire universel et qui ouvrir de nouveaux horizons
La concurrence entre les trois courants précédents était très vive et cela a duré jusqu’à le 19ième siècle.
En 19 siècle, deux figures emblématiques apparaissent : Émile Littré et Pierre Larousse qui monopolise le terrain vu leurs dictionnaires qui font le tour de tout les domaines, des auteurs ….etc dans un maximum de page. En ce même siècle les dictionnaires introduisent quelques chose de nouveau, c’est les citations des grands auteurs.
Chacune de ces figures citées précédemment cherchaient  à se distinguer de l’autre :
  • Émile Littré s’adresse au intellectuels, savants, érudits ….etc.
  • Pierre Larousse s’intéresse à l’aspect scolaire …etc.
L’objectif majeur de ces deux homme, c’est atteindre une certaine universalité. Pierre Larousse dit dans la préface de son Grand dictionnaire universel du XIXe siècle (dictionnaire en 15 vol et suppléments) :  » un dictionnaire universel qui renferme tout ce qui a été dit, fait, écris, imaginé, découvert, inventé et donc une œuvre ….utile, destinée à satisfaire immense besoin car un tel dictionnaire met, pour ainsi dire, sous la main de tout le monde l’objet précis de toutes les recherches qu’on peux avoir besoin de faire « . 
Les ouvrages d’Émile Littré et Pierre Larousse ont connu une large diffusion, ils occupaient le terrain de la recherche lexicographique et étaient les seuls maitres de ce domaine.

Historique de la lexicographie (suite)

Le 17 ième siècle a connu l’apparition du premier dictionnaire monolingue qui était au départ un dictionnaire français latin. A cette époque les dictionnaires de synonymes, homonymes ….ont eu un florissement. Puis il a eu un changement au niveau des orientations de ces ouvrages qui ont dépasser la traduction vers la description de l’usage de la langue et l’explication détaillée. Le dictionnaire devient l’objet d’une mission : «par le truchement des mots, l’usager, le lecteur doit pouvoir se référer à un usage sociolinguistique (comment parler), normatif et cognitif (apprendre). L a difficile conciliation de ces objets conduira à une spécialisation ultérieure des ouvrages» François Boudin p 40-41
A partir de objectifs, trois courants vont apparaitre :
  1. Courant sociolinguistique (l’étude du langage et de la langue sous leur aspect socioculturel…etc.)
  2. Courant cognitif (transmission du savoir, la culture …etc.)
  3. Courant normatif (s’intéresse ou règles et norme caractérisant la langue)
Et ces trous courants correspondent à trois ouvrages :
  • Dictionnaire françois ,César-Pierre Richelet,1680
  • Dictionnaire de l’académie française,Claude FAVRE de VAUGELAS,1694
  •  Dictionnaire universel,Antoine Furetière,1690
  1.  Le Dictionnaire françois est avisé normatif  : il fixe l’orthographe, précise les règles d’usages …etc.
  2. Avec le Dictionnaire de l’académie française on se réfère à l’usage pour une bonne utilisation sur le plan culturel. Ce dictionnaire transmet un savoir social, linguistique …etc.
  3. Le Dictionnaire universel lui, il fait le tour des questions culturelles, c’est grâce à ce type d’ouvrage que l’encyclopédie à eu lieu.
A côté de ces trois ouvrages, deux fais majeurs ont eu lieu :
  1. Apparition de l’académie française qui as une instance normative et politique et qui veille sur la qualité de langue …etc.
  2. Apparition d’un nouveau genre encyclopédique a travers Dictionnaire universel et qui ouvrir de nouveaux horizons
La concurrence entre les trois courants précédents était très vive et cela a duré jusqu’à le 19ième siècle.
En 19 siècle, deux figures emblématiques apparaissent : Émile Littré et Pierre Larousse qui monopolise le terrain vu leurs dictionnaires qui font le tour de tout les domaines, des auteurs ….etc dans un maximum de page. En ce même siècle les dictionnaires introduisent quelques chose de nouveau, c’est les citations des grands auteurs.
Chacune de ces figures citées précédemment cherchaient  à se distinguer de l’autre :
  • Émile Littré s’adresse au intellectuels, savants, érudits ….etc.
  • Pierre Larousse s’intéresse à l’aspect scolaire …etc.
L’objectif majeur de ces deux homme, c’est atteindre une certaine universalité. Pierre Larousse dit dans la préface de son Grand dictionnaire universel du XIXe siècle (dictionnaire en 15 vol et suppléments) :  » un dictionnaire universel qui renferme tout ce qui a été dit, fait, écris, imaginé, découvert, inventé et donc une œuvre ….utile, destinée à satisfaire immense besoin car un tel dictionnaire met, pour ainsi dire, sous la main de tout le monde l’objet précis de toutes les recherches qu’on peux avoir besoin de faire « . 
Les ouvrages d’Émile Littré et Pierre Larousse ont connu une large diffusion, ils occupaient le terrain de la recherche lexicographique et étaient les seuls maitres de ce domaine.

Historique de la lexicographie

La lexicographie est née avant la lexicologie, il y a des traces de cette discipline dans l’antiquité : présence des listes des mots qui appartiennent à des civilisations très anciennes telles que la civilisation égyptienne. Le premier ouvrage lexicographique était bilingue avec une entré toujours latine et un sens en Français, avant c’était des ouvrage monolingue, c’est à dire l’entré et le sens en latin : le latin c’était la langue de l’église et de l’état.
Les dictionnaires étaient présentés sous forme de liste et ordonnés selon les thèmes qui dominait.L’explication était rare. Cette présentation a duré jusqu’à le 11ième sicèle.
le 11 siècle à connu, avec l’italien Papias l’apparition du premier ouvrage ordonné selon l’alphabet.  Cet ouvrage comprend des mots latins traduits et parfois commentés, mais rarement définis. Le livre de Papias a été réécrit à plusieurs vu le succès connu. En 1476 ce dernier sera imprimé vu l’invention de l’imprimerie.
Au 16 siècle, la lexicographie a connu une progression surtout dans le contexte de l’humanisme. François 1ier  encourage les arts et les sciences pour affaiblir l’église. A cette époque il avait une grande production des dictionnaires ce qui évoquera la révolte de l’église.
En 1531 et grâce à Robert Estienne apparait le premier ouvrage bilingue qui s’intitule Thesaurus ce qui donnera lieu à une lexicographie plus soucieuse de rigueur. Puis en 1538 Dictionarium Latinogallicum, a été publié et c’était un dictionnaire destiné aux étudiants. Dictionarium Latinogallicum se distingue par une lisibilité et une typographie amélioré par rapport à Thesaurus. Cet ouvrage a une entrée latine, une traduction en Français et une éventuelle citation. Puis Robert Estienne  fait paraître le Dictionnaire françoislatin qui donne une importance capitale pour le lexique Français. Ce dictionnaire avait une entré française. L’apparition de ce dictionnaire s’est coïncidé avec l’année 1539  qui est symbole de l’officialisation de la langue française par François 1ier à Villers-Cotterêts. De ce fait l’usage de la langue vulgaire est obligatoire dans la rédaction de ce qui est administratif et juridique.

Lexicographie et lexicologie (définition)

La lexicographie et la lexicologie consistent deux disciplines sœurs qu’on a du mal à distinguer : la lexicologie s’intéresse à l’étude du lexique ou du vocabulaire d’une langue et là on se trouve face à plusieurs points de vue :
  • Point de vu sémantique : à ce niveau on passera obligatoirement par des éléments tels que :
  1. La synonymie : deux mots sont dits synonymes lorsqu’ils désignent la même chose,la même personne ou la même idée et qu’ils sont de la même classe grammaticale {verbes, noms, adjectifs, ou adverbes}. Exemple instituteur;professeur;enseignant ou encore inventer_créer_imaginer. enfin cette synonymie peut être bloquée ;)
  2. L’homonymie : c’est la relation entre des homonymes, c’est-à-dire entre des mots d’une langue qui ont la même forme orale et/ou écrite mais des sens différents. L’homonymie est un cas particulier d’ambiguïté, ici de sens (cas de polysémie, càd des mots à plusieurs sens). Il existe plusieurs sortes d’homonymes : √ Les homographes qui sont des mots qui s’écrivent de la même façon mais qui n’ont pas le même sens. Exemple une pêche (= un fruit) et une pêche (de poissons) √ Les homophones sont tous les mots qui se prononcent de la même façon mais dont l’orthographe change. Exemple un bal / une balle ou il a un collier à son cou (homophone grammatical)
  3. La paronymie : les paronymes sont des mots présentant d’importantes similitudes sur le plan de la graphie, mais qui n’ont pas du tout la même signification. Exemple accidentincident ou allocationallocution
  4. L’antonymie : les mots antonymes sont des mots qui appartiennent à la même classe, mais dont la signification est opposée. Exemple aimer/haïr ou vérité/mensonge
  5. L’hyperonymie : Rapport d’inclusion entre des unités lexicales, considéré comme orienté du plus général au plus spécifique. (C’est l’inverse de l’hyponymie.) [Chien est dans un rapport d'hyperonymie avec basset, caniche, etc.]
  6. L’hyponymie : Rapport d’inclusion entre des unités lexicales, considéré comme orienté du plus spécifique au plus général. (C’est l’inverse de l’hyperonymie.) [Chien est dans un rapport d'hyponymie avec carnivore, animal, etc.]
  • Point de vue morphologique : à ce niveau c’est la structure des mots qui est examiné, la composition de ces dernier et là plusieurs éléments intervient, par exemple :
  1. La dérivation : pour former un nouveau mot par dérivation, on ajoute un préfixe ou un suffixe à un mot ou à un radical déjà attesté.local -> localiser -> localisation -> localisation crédibiliser -> décrédibiliser global -> globalisation
  2. La composition :c’est la juxtaposition de deux éléments (au moins) qui peuvent servir par ailleurs de bases à des dérivés ; c’est-à-dire des éléments qui existent à l’état libre, des mots simples souvent (dans la composition populaire, ordinaire : un bébé-éprouvette) ; ou des éléments qui ne pourraient pas exister en français à l’état libre (ex : radicaux latins ou grecs) mais pourraient engendrer quand même des dérivés (il existe des dérivations savantes, dont le radical est pris sur le latin).
    • La composition populaire
      La composition la plus courante associe deux mots (il n’est pas impossible d’en réunir davantage, mais ce n’est pas la tradition française), qui ont une existence autonome par ailleurs en français. Ils peuvent être soudés on non, reliés ou non (par une préposition), ils sont souvent accolés par un trait d’union. Il y a ainsi en français une grande création de noms composés, quelques adjectifs, et quelques verbes, généralement anciens.
      Seul l’usage décide si on met un trait d’union ou non, si on colle les mots ou non : un lieu dit / lieu-dit ou lieudit selon les dictionnaires. Les groupes avec préposition ne prennent pas souvent de trait d’union : une salle à manger, un arc de triomphe, mais un arc-en-ciel.
    •  La composition savante
      Une certaine variété des mots composés français utilise des emprunts aux langues anciennes qui sont à la base de notre culture, le latin et le grec. Les langues voisines, comme l’allemand, ne connaissent pas ce procédé de formation, ce qui pose des problèmes de traduction. Ce sont des mots dits « savants », médicaux, techniques, scientifiques, philosophiques, etc., qui se forment ainsi. La composition savante (appelée aussi interfixation) se définit donc comme la juxtaposition de deux radicaux (au moins) d’origine latine ou grecque, avec addition éventuelle d’un suffixe (-ie / -iste), qui donnera la catégorie, le genre, et permettra de faire par exemple le tri entre la spécialité et le spécialiste (biologie / biologiste).
Quand à la lexicographie, elle porte sur la confection des dictionnaires, c’est à dire la manière de structurer le lexique en liste pour pouvoir en fixer le sens et la graphie.

Déterminant (cours 2/partie2)

  • Valeur de l’article indéfini : par son origine cet article est un numéral, il exprime l’unité et s’oppose au autres adjectifs numéraux cardinaux.
    • Valeur généralisante : l’article indéfini est employé avec une valeur de généralisation devant un nom désignant un type considéré comme représentant tous les individus de l’espèce exemple : un soldat ne tremble pas.
    • Valeur particularisante : dans cet emploi il est propre à déterminer les substantifs qui évoquent un spécimen, un échantillon d’une espèce, une portion d’une matière quelconque exemple : un bois sculpter.
    • Valeur emphatique : l’article indéfini s’emploie avec une valeur emphatique dans des phrases exclamatives exemple : il fait une chaleur !
  • Valeur et emploi de « des » : ce « des » est à distinguer de « des » contracté (de+les) exemples : j’ai acheté des fruit (article indéfini)/la puissance des ténèbres (de+les)
Astuce
Pour arriver à faire la différence, mettez le nom déterminé au singulier.
Si on peut remplacer 'des' par 'un' ou 'une', c’est un article indéfini.
J’ai attrapé des microbes au bord de la mer.
J’ai attrapé un microbe au bord de la mer. (Donc : des = article indéfini)
-Je suis dégoûté des bains de mer. (On ne peut pas remplacer des par un donc c’est un article défini contracté.)

Des (quand il évoque la pluralité), d’une manière générale ne figure pas devant un substantif introduit par la préposition « de » :

o    Dans les syntagmes formés par substantif +substantif exemple : faire un achat de livres (des=de)
o    Quand il y a verbe + de exemple : il parle de livres (verbe + de)
o    Avec un complément d’agent introduit par « de » exemple : il est accompagné d’amis fidèles
o    Après des locutions prépositives forment avec « de » exemple : il n’a pas pu venir a cause de difficultés
o    Lorsqu’un substantif est déterminé par un adjectif antéposé, l’usage veut que l’article des soit remplacé par la préposition de exemple : il a de petit yeux vert

·         Répétions de l’article « des » : lorsque deux substantif sont coordonnés ou juxtaposés sont déterminés par l’article « des» l’usage normale veut qu’on répète le déterminant exemple : il peut y avoir des fleurs, des peurs et des réactions réactions qui détruisent l’esprit

Le déterminant peut ne pas être répété lorsqu’il évoque des personnes ou des choses constituant un ensemble exemple : dans les près des garçons et filles jouent au balon  



Déterminant (cours 2/partie1)

  • Valeur de l’article défini :
    • Valeur anaphorique : l’article défini a une valeur anaphorique quand il détermine un substantif qui évoque qqn ou qqc de connu, de présent à l’esprit du locuteur. D’inclus normalement dans un cadre. Exemples : * le préfet en décidera (càd un préfet du département où la décision doit être prise) * mettre la table (celle de la salle à manger à l’heure d’un repas) * voilà les enfants (les enfants  auxquels on attend voir)
    • Valeur démonstrative : cette valeur dérive de celle que l’article défini tire de son origine, elle est en effet issu d’un adjectif démonstratif latin « ille » (celui-ci). Exemples : arriver à l’instant (à cet instant), parler de la sorte (de cette sorte). On le trouve dans des tournures verbales de type : lâcher le pied/prendre la vengeance/faire la justice
    • Valeur généralisante: L’article en français moderne a une valeur généralisante, il détermine les substantifs qui évoquent un concept pris dans la plus grande extension exemple : c’est la gravité même. Dans cette emploi l’article sert à substituer par dérivation impropre les mots d’un autre espèce exemple : le bon/le mauvais/le fort (revois à une généralité). Accompagnant d’autre substantifs, il évoque alors une personne ou une chose  soit en tant qu’il symbolise une espèce exemple : la tige (par opposition à la feuille)/ le bois (par opposition à la pierre) soit en tant qu’il symbolise une catégorie ou un groupe exemple : le civile (par opposition au soldat).
    • Valeur possessive : l’article défini a une valeur possessive lorsqu’il désigne une partie du corps humain exemple : il a mal à la main (sa main)/il a un chapeau sur la tête.
  • Emploi de l’article défini avec les noms propres :
    • Noms de personnes : devant les prénoms l’article défini s’emploie dans la langue populaire et autre (compagne) exemple : le Claude, l‘Henri, la Catherine
    • Noms de familles : il désigne tous les membre d’une famille qu’on oppose à d’autres personnes qui portent un nom différent exemple : Les DUPONT /Les DURAND ………etc. Beaucoup de noms de familles anciennes en France  un article défini soudé exemple : LEROUX /LEROY
    • Noms de pays et de régions : dans ce cas l’article défini s’emploie régulièrement exemple : la France/les Etats-Unis …etc.
    • Noms des fleuves et des montagnes : les alpes/la seine/le jura
  • La répétition de l’article défini :
lorsque deux ou plusieurs substantifs sont coordonnés ou juxtaposés ils sont déterminés au moyen de l’article défini exemple : le courage, la patience et la prudence sont nécessaires dans les difficultés et les traverses de la vie. L’article se répète ainsi devant deux adjectifs unis par et ou bien par ou lorsque ces adjectifs qualifient des êtres ou des objets différents exemple : les bons et les mauvais anges.
√ Remarque : l’article ne se répète pas quand le second nom et l’explication du premier ou qu’il désigne le même être ou objet ou encore quand les noms forment un tout étroitement lié dans la pensé exemple : un collègue et ami/les arts et métiers
L’article ne se répète pas si les deux adjectifs qualifient un seul et même être ou objet, un seul groupe d’être ou objets. Exemple : le pitoyable et insupportable raisonnement.
  • Omission de l’article :
    • Dans certains proverbes : Noblesse oblige
    • Dans des comparaisons : blanc comme neige
    • Dans certaine énumération rapide : vieillards, hommes, femmes, enfants, tous voulait me voir
    • Devant le nom apposé exprimant une qualité : le lion, terreur des forêts
    • Devant le nom mis en apostrophe : cieux, écouter ma voix/terre, prête l’oreille
    • Dans un grand nombre d’expression ou le complément est intimement lié au verbe ou à la préposition : avoir peur/rendre justice/perdre patience/sans gêne
    • Devant les noms unis au moyens de « ni..ni » : ni loup ni renard laissent échapper la douce proie.
    • Dans des descriptions, des titres d’ouvrages et des adresses : maison à vendre/M. Ali 10 Rue de l’Église

Le déterminant (cours 1)

Le déterminant est un mot qui varie en genre et en nombre suivant l’accord avec le nom auquel il se rapporte. Autrement dit, il sert à indiquer le genre et le nombre du nom qui précède. Le déterminant se joint à un nom pour le concrétiser, le déterminer.  Dans le dictionnaire le substantif est présenté seul, il s’applique alors à l’ensemble de la substance qu’il évoque. Dans le discours, il est assez rare que l’on ait à utiliser le substantif sans déterminant :
  • Substantif en apostrophe
  • Substantif en apposition
  • Substantif attribut
  • Substantif utilisé dans une proposition purement nominal
  • Substantif utilisé dans une certaine locution figées
On distingue deux groupe de déterminant :
  1. Groupe 1 : constitué par des déterminants qui ne peuvent se combiner entre eux, il maquent une détermination fondamentale du substantif . Se sont les articles, les déterminants possessifs, démonstratifs et interrogatifs.
  2.   Groupe 2 : présente la particularité de pouvoir s’employer de deux façons :
  • Il peuvent en même titre que les déterminant du groupe 1 s’employer seuls devant les substantif exemple : trois livre
  • Il peuvent aussi se combiner avec l’un des déterminants du groupe 1 exemples : les trois livre/les quelques livre/mes trois livre
____________________________________________________________________________

  •  L’article : un mot que l’on mets devant le nom pour marquer que ce dernier est pris dans un sens complètement ou incomplètement  déterminé. Il sert aussi à indiquer le genre et le nombre du nom qui précède. Nous avons l’article défini, indéfini et partitif.
  1. L’article défini : celui qui se met devant un nom dont le sens est complètement déterminé exemple : le livre de Paul
  2. L’article élidé : c’est l’article le et la dont la voyelle est remplacée par une apostrophe devant les mots commençant par une voyelle ou un h muet exemples :  l’or/l’âme/l’habit/l‘homme
  3. L’article contracté : c’est le résultat de la fusion des prépositions à et de avec les articles le et les  :
    • à +le = au
    • à + les = aux
    • de + le = du
    • de + les = des
  • Forme de l’article défini :

Là dessus c’est la forme simple, voyons maintenant la forme contracté ou composée :
lorsque le substantif assume la fonction de complément indirecte et qu’il est construit avec la préposition à, de, en l’article qui le détermine se contracte en masculin singulier et au pluriel avec cette proposition :


L’article indéfini : Indique que l’être ou l’objet est présenté comme non précisé, non déterminé, on encore connu exemple : je vois venir une femme :
  • Forme de l’article indéfini :

  L’article partitif : celui qui se place devant le nom des choses qui ne peuvent se compter. Cet article indique une partie de ce qui est désigné exemple : prendre du sel/prendre de l’eau/prendre de la farine


du avec un masculin commençant par une consonne;
de l’ avec un masculin commençant par une voyelle;
de la avec un féminin commençant par une consonne;
de l’ avec un féminin commençant par une voyelle;
des devant un masculin ou un féminin pluriel.
√ Remarque : Dans les phrases négatives, les articles partitifs sont remplacés par la préposition « de ».
Par exemple: Je veux du thé. – Je ne veux pas de thé.


 Mais on emploie du, de la, de l’ et des si :
  1. La phrase malgré qu’elle est négative implique une idée affirmative exemple : je n’ai pas de l‘argent pour le gaspiller
  2. On veut insisté sur le nom déterminé exemple : vous n’avez pas demander du vin, mais de la bière

Introduction : qu’est-ce que la morphosyntaxe ?

  • Introduction
La Morphosyntaxe apparaît clairement formée à partir de deux domaines : la morphologie et la syntaxe.
a)    La morphologie étudie principalement la formation interne des mots dans une langue. Son unité de base est le morphème (ou monème selon les écoles).
b)    La syntaxe vient du grec suntaxis, signifiant « ordre », « arrangement ». Ainsi la syntaxe étudiera l’organisation des unités dans un énoncé.
Ces deux domaines vont nous permettre de tenter d’expliquer comment la structure d’une phrase dans une langue permet à tout locuteur de cette langue de comprendre le sens de cette phrase.
  • Double articulation
Le langage a cette particularité de pouvoir produire un nombre infini d’énoncés.
Cela est possible grâce à ce que l’on appelle la double articulation. Celle-ci est basée sur deux axes : l’axe paradigmatique et l’axe syntagmatique.
Opérer sur l’un de ces actes est opérer sur le sens de l’énoncé obtenu.
  • L’axe paradigmatique
L’unité de base de cet axe est le phonème. Chaque langue dispose d’un nombre fini de phonèmes qui dressent l’inventaire disponible pour prononcer une séquence de la parole.
Ainsi, si dans l’énoncé : « Voici notre mère. » nous remplaçons le m par un p, ce qui consiste à opérer sur l’axe paradigmatique, nous obtenons : « Voici notre père », ce qui change le sens de l’énoncé.
  • L’axe syntagmatique
L’unité de base de cet axe est le morphème. Chaque langue dispose d’une grammaire définissant comment on peut organiser les différents morphèmes afin d’obtenir un énoncé compréhensible.
Ainsi, si dans l’énoncé : « C’est un grand homme. » nous intervertissons grand et homme, ce qui consiste à opérer sur l’axe syntagmatique, nous obtenons « C’est un homme grand. », ce qui change le sens de l’énoncé.
Comme on le voit donc, l’axe syntagmatique est une notion fondamentale dans la morphosyntaxe.
Pour résumer grossièrement, l’axe paradigmatique permet de former les mots, et l’axe syntagmatique permet de former les phrases.

Programme s2

Voilà le programme que vous aurez en semestre 2, alors préparez vous bien pour qu’on puisque être joyeux l’été


Première année en littérature française au Maroc (faculté meknès)

Voilà le programme de la littérature française que vous aurez à la faculté ici au Maroc , je ne sais pas si c’est le même pour les autres pays, mais la littérature française restera le même à la fin de compte. J’ai mis ici plein de cours à voir et d’autres à télécharger, j’espère que vous allez aimer cela ;)
Je vous laisse voir le plan maintenant, cliquer sur la photo pour l’agrandir ;)